Côte dIvoire
Leader économique de l’Afrique francophone, la Côte d’Ivoire possède l’économie la plus diversifiée de la région avec une croissance annuelle significative dans la dernière décennie. Cette croissance est entre autres attribuable à la mise en œuvre des Plans Nationaux de Développement consécutifs, le renforcement de la gouvernance, l’augmentation de la compétitivité de l’économie, le recouvrement des recettes et la poursuite de la réalisation des projets d’infrastructures de transport, énergétiques et de télécommunications. Elle s’appuie sur les secteurs de la construction, des bâtiments et travaux publiques et des services, particulièrement des télécommunications. De plus, l’agriculture reste un pilier fondamental de l’économie nationale et notamment la culture du cacao.
La population en Côte d’Ivoire demeure majoritairement jeune, avec un taux de croissance de 2,8% et l’âge moyenne de 36 ans [1]. L’économie ivoirienne est considérablement affectée par l’informalité, la part de l’emploi informel dans le pays estimé à 87% [2]. Les jeunes, les femmes et les handicapés sont les plus vulnérables sur le marché du travail. Le niveau d’éducation est affecté par un accès inadéquat à l’éducation de base et par de fortes inégalités entre les sexes qui perdurent. Une large part de la population active est déscolarisée et leur participation à l’enseignement secondaire reste faible. Des facteurs externes l’éducation, tels que le travail des enfants et la pauvreté, forcent les enfants à quitter l’école et risquent leurs opportunités d’apprendre un métier. De plus, la main-d’œuvre est concentrée dans des secteurs de faible productivité, comme l’agriculture extensive [3].
Le système d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) est confrontée à de nombreux défis, en particulier une capacité d’accueil insuffisante, une faible participation des femmes et des populations rurales, une faible qualité et manque d’alignement entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail et un manque de financement persistant. Depuis 2021, le nouveau ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage s’occupe de redynamiser et de faire valoriser l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage pour appuyer le développement socio-économique du pays. Pour ce faire, des actions se centrent sur le renouvellement des infrastructures, l’amélioration des contenus pédagogiques en vue d’assurer une adéquation formation-emploi, la formation du personnel pour faire face aux innovations technologiques et pédagogiques et l’amélioration de la perception de l’EFPT auprès des jeunes, des entreprises et de la société.
[1] – OIT, Politique Nationale de l’Emploi (PNE 2021-2025)
[2] – ILOSTAT, Statistics on the informal economy: https://ilostat.ilo.org/topics/informality/
[3] – UN Common Country Assessment 2020 : https://cotedivoire.un.org/sites/default/files/2021-08/COMMON%20COUNTRY%20ASSESSMENT-NOV%202020.pdf
In view of the strengths of the different apprenticeship systems, on the one hand, and the challenges, on the other, specific national recommendations were developed. For each country, these recommendations provide measures to improve traditional (informal) apprenticeships and to execute the transition from dual (formal) learning to quality apprenticeships as defined by the ILO.
Ces recommandations traitent, pour chacun des pays, des mesures pour l’amélioration de l’apprentissage traditionnel (informel) et de la transition de l’apprentissage dual (formel) vers un apprentissage de qualité au sens de l’OIT.
The Youth Employment Programme and Skills and Employability Branch are organizing a regional workshop on the theme of enhancing youth employability and easing labour market transitions. This three-day interregional event is part of a series of ‘What Works in Youth Employment’ Knowledge Sharing Events to facilitate learning and dialogue through evidence-based ‘good practices’.
The objective of the workshop is to bring together stakeholders (including our tripartite constituents) from nine African countries (Côte d’Ivoire, Ethiopia, Kenya, Nigeria, Rwanda, Senegal, Sudan, Tanzania, and Zambia) in an interactive forum for exchange and peer learning with guidance from technical experts on effective, replicable and scalable supply side initiatives that address employability, skills demand, anticipation of skills needs and the bridges between supply and demand. A report based on exchanges and lessons learned during the workshop will be produced.